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Au foot, comme en VTC : que le meilleur gagne, dans le respect des règles

19. Juli 2016

Berlin – 19 juillet – Dans l’industrie des VTC, comme au foot, on a besoin de règles claires pour permettre aux joueurs de déployer tous leurs talents dans le respect de l’équipe adverse. Ce n'est que dans un marché régulé que l’introduction d’innovations garantit aux passagers et aux chauffeurs un meilleur service.

La loi que M. Grandguillaume s’apprête à présenter à l’assemblée Nationale ce mardi ne va pas complètement dans ce sens.

Nous louons sa volonté de s’assurer que les chauffeurs puissent utiliser plusieurs plateformes à la fois. Nous croyons fermement que la compétition qui en résulte est bénéfique à l’industrie toute entière. Pour les chauffeurs bien sûr mais aussi pour les plateformes dont les chauffeurs seront disposés à fournir un service exceptionnel puisqu'ils auront choisi la plateforme pour laquelle ils travaillent. C’est une liberté dont les clients font déjà un usage régulier : choisir le mode de transport légal le plus adapté à leurs besoins. Pourquoi pas les chauffeurs ?

Chez Blacklane, nos partenaires VTC à travers la France choisissent les courses qu’ils veulent, quand ils veulent et aux prix qu’ils veulent. Ils sont libres de prendre autant de courses qu’ils le souhaitent et ce, plusieurs mois à l'avance. Les courses que nous proposons sont des courses longues – par exemple entre Disneyland et Paris – et par conséquent intéressantes d’un point de vue financier.

Nous regrettons, en revanche, la fin du statut LOTI pour des véhicules transportant moins de 8 passagers. Cette mesure réduit le nombre de chauffeurs légaux limitant ainsi le choix du consommateur. Nous mettrons en place, évidemment, toutes les dispositions de la loi. Nous restons cependant convaincus que la meilleure façon de faciliter le transport de passagers est d’offrir aux consommateurs le plus d’options possibles, dans le cadre de la loi.

Le sujet le plus controversé de ce débat ne se retrouve pas dans la loi : le rachat des licences de taxis potentiellement financé par une taxe sur le secteur des VTC. Octroyer des subventions à une industrie en déclin financées par les innovateurs de demain est absurde. Les premiers conducteurs d'automobile n’ont jamais dédommagé les cochers. Et tant mieux ! Aider les taxis à survivre en taxant les VTC serait un exemple édifiant de la concurrence déloyale que les taxis s’acharnent à dénoncer. En fin de compte, ce sera le consommateur qui paiera la protection du cartel des taxis.

Des règles justes assurent la sécurité des passagers, réduisent les embouteillages et mettent à la disposition des utilisateurs des services innovants. Ce que ne fait pas encore la loi de M. Grandguillaume.

La France et l’Allemagne ont joué le 7 juillet selon les mêmes règles : la France a gagné parce qu’elle était meilleure. Dans la compétition qui oppose les taxis aux VTC, les règles doivent, comme au foot, être les mêmes pour tout le monde pour assurer aux utilisateurs la liberté de mouvement qui leur revient et pour qu'ils puissent continuer à aller regarder, par exemple, jouer leur équipe préférée.